Mieux se connaître est une phase cruciale en orientation. Il s’agit de prendre un temps d’arrêt pour mieux réfléchir à sa personne, à ses intérêts, à ses valeurs, à ses aspirations, bref à tout ce qui le compose au moment actuel. Lors d’une consultation en orientation, les moyens utilisés pour favoriser la connaissance de soi se traduisent généralement par une invitation à la réflexion et à l’introspection. Toujours dans une optique de mieux se connaître, je peux parfois avoir recours à l’utilisation de tests psychométriques reconnus.
Soigner son estime personnelle peut représenter un défi quotidien. Cette phase doit être considérée spécialement dans une période d’indécision. Un travail sur soi exige parfois de déconstruire le discours interne pour le traduire en un qui vise la croissance et l’épanouissement personnel. Ce travail permet de mieux s’affirmer, communiquer et accepter les risques et les échecs rencontrés. Mon approche chaleureuse et sans jugement vise l’acceptation de l’autre dans toute sa complexité.
Explorer le monde scolaire et professionnel consiste à s’informer sur les compétences à développer, les tâches à accomplir, les responsabilités d’un métier ou d’une profession, mais également à se renseigner sur la liste des cours offerts par un programme, les particularités, les préalables, le contingentement, le processus d’admission, etc. Je peux fournir aux clients des outils d’exploration tels que des sites internet permettant d’obtenir une information valide et actuelle.
Acquérir de bonnes habiletés décisionnelles demande de connaître son style de décideur (logique, émotif, hésitant, impulsif, accommodant, intuitif, etc.), de définir la problématique d’orientation et ses enjeux et d’évaluer les scénarios possibles et leurs conséquences. Il importe de dédramatiser en se rappelant qu’il n’existe pas de «bon» choix ou de «mauvais» choix et qu’on ne «choisit pas pour la vie».
Prendre et planifier la décision implique d’établir un plan d’action afin de concrétiser le projet. À cette étape, il importe de savoir oser, d’assumer le choix et d’adopter une attitude d’ouverture envers les erreurs possibles. Faire face à l’ambiguïté est une habileté permettant de mieux tolérer les erreurs, les critiques et la pression liée à une décision d’orientation.
Et si le résultat de la décision n’est pas satisfaisant? Il est toujours possible d’ajuster le tir, même après une décision. Le monde scolaire n’est pas irréversible et présente différents moyens pour corriger les éléments insatisfaisants d’une décision. Il peut être aussi temps d’identifier les pistes à améliorer et d'intégrer des apprentissages tant sur soi-même que sur le monde qui nous entoure.
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